Quelques photos prises dans les Pyrénées en se rendant à la manifestation du 19 juillet 2008 pour la réouverture de la ligne du Somport

Sur la route pour Pau, Aperçu du Pic du midi de Bigorre ( 2872 m) vu du Lannemezan. On peut apercevoir en haut du mont l'observatoire.

La barrière pyrénéenne est toujours aussi impressionnante vue du Lannemezan :

À Jurançon, première rencontre avec la ligne PAU- Saragosse par le Somport et le Canfranc. On peux y admirer l'élégante caténaire du midi qui suit harmonieusement les courbes de la voie.

La photo de gauche montre la vue vers Pau, celle de droite vers Oloron. On remarquera la géométrie gracieuse de la caténaire Midi qui décrit une courbe alors que la caténaire SNCF est polygonale, elle est constituée de segments de droites zigzagant de par et d'autre de l'axe de la voie. À cet endroit le rail double champignon du Midi a déjà laissé la place au rail Vignoles de meilleure tenues. Au delà vers Bedous le rail double champignon règne encore en maître.

Première étape : la gare d'Oloron Sainte Marie, actuellement terminus des Ter en provenance de Pau et correspondance pour les cars SNCF assurant la liaison avec Canfranc Estación en Espagne. Depuis notre précédente visite en 1998, la longueur des quais dans la gare a été réduite.

(Voir la gare d'Oloron en 1998 )

Après Oloron Sainte Marie, la voie est abandonnée. L'Espagne s'est opposée à son déferrement, mais la caténaire a été déposée et les supports ferraillés.

Le Viaduc de l'Escot : vu de la route:

Viaduc à une arche de 56 mètres. La montagne commence réellement à cet endroit. en-dessou s du viaduc le Gave d'Aspe.

Vue d'un Viaduc de l'Escot après passage des débroussailleurs : (Photo Creloc )

Dans le virage de la route, presqu'au pied du viaduc, en contre bas de la route petite source (Fontaines d'Escot) qui émerge dans un petit gouffre :

État des passages à niveaux : La voies est recouverte par le bitume et les rails double champignon de la compagnie du Midi sont toujours là.

Arrivée en gare de Bedous :

Bedous, le 19 juillet 2008, Manifestation Franco-espagnol pour la réouverture de la ligne Oloron - Bedous - Canfranc vers Saragosse (Voir le reportage sur la manifestation ).

Après la manifestation, continuons à remonter la vallée d'Aspe. Voilà les dernières maisons de Bedous surplombées par la montagne.

Les Pyrénées constitue une véritable barrière physique presque infranchissable entre les deux Pays.

Près de Cette-Eygun, un pont métallique enjambe une petite route locale. L'état d'abandon et de délabrement ne fait aucun doute.

Nous sommes de plus en plus dans la montagne et la vallée est de plus en plus encaissée. En poursuivant notre chemin nous constaterons que la plate-forme ferroviaire est interrompue à plusieurs reprises : ici un pont supprimé pour dégager le gabarit routier, là la plate-forme a été arasée pour l'élargissement de la RN 132.

Arrivée à Etsaut. La gare est utilisée à des fins touristiques par le Parc Régional des Pyrénées. Elle a subit des transformations plutôt de mauvais goût coté voie. Un escalier métallique dénature la façade coté cour.

La gare d'Etsaut a été privée de toutes ses voies. Il ne reste que la voie de passage séparée du BV par un grillage.

Au détour du chemin en pleine montagne : le fort de Portalet.

Commencé en 1842, le fort de Portalet dont le but est de défendre la France d'une éventuelle invasion par l'Espagne est achevé en 1870.

Déclassé par l'armée en 1945 il est racheté par un particulier en 1966 qui le laisser se dégrader par manque d'entretien.

Racheté en 1999 par la Communauté de communes de la Vallée d'Aspe, le fort est restauré et sécurisé en fonction des déblocages monétaires en vue de l'ouvrir à la visite.

Il est classé monument historique depuis le 30 novembre 2005.

Au dessus du Fort du Portalet  se situe le célèbre "Chemin de la Mature", qui fut utilisé pour descendre les troncs de chênes nécessaires à la fabrication des navires du Roi sous Colbert.

Pour en savoir plus sur le Chemin de la Mature, cliquez ici

La voie ferrée passe à droite de la route dans un tunnel. Arrivée de la voie ferrée à la sortie du défilé du Portalet en gare d'Urdos, avant dernière gare en France.

La gare d'Urdos, comme toutes las gares que nous avons rencontrées dans la vallée , elle est coquette et de bonne structure.

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Les installations ferroviaires sont là prêtes à servir comme cet aiguille triple façonné à partir de rails à double champignon. C'est peut-être la seule aiguille en rails à double champignon existant encore en France. Elle doit être sauvegardée.

En gare d'Urdos les aiguilles sont tellement prêtes à être utilisées qu'elles sont cadenasées.

Les cadenas sont récents mais les commandes d'aiguilles sont d'un type peu courant.

Urdos est notre dernière étape en France. Quelques kilomètres plus au sud, passage de la douane puis entrée dans le tunnel routier du Somport. 20 minutes plus tard c'est l'arrivée à Canfranc Estación en pleine Aragon. Et à la gare l'autorail de la RENFE nous attend pour Saragosse.

À droite droite un important échafaudage se cache l'impressionnante gare internationale de Canfranc devenu sans objet depuis la fermeture par la France de la ligne. Le bâtiment à l'abandon depuis 1970. Cette gare va renaître en tant que casino.

Derrière le bâtiment se cachent quelques vieilles voitures en bois à l'écartement espagnol.

D'après les informations que j'ai pu glaner, des pationés avaient tenté de constituer sur less emprises abandonnées un musée du train, mais fautes de moyens humains, financiers et autres le matériel est resté sans entretien et est devenu ce qu'il est. (Un peu ce qu'il arrive au musée de La barque dans le Var).

Autre vue du matériel en voie d'anéantissement.

FIN de la ballade.

Nous remercions Claude JULLIEN pour les précisions qu'il nous a apportées au sujet de la gare des Forges d'Abel où nous ne nous sommes pas rendus.

Merci de me faire part de vos suggestions.