Une rame du Translhor s'embrasse à Clermont-Ferrand.

Le 27 décembre 2009, une rame vide du Translhor arrivant à son terminus, La Pardieu près du dépôts du matériel, s'enflamme.

Le feu s'est propagé rapidement à toute la rame la transformant en épave fumante et irrécupérable.

Le conducteur a eu le bon réflexe d'acheminer rapidement son véhicule sur une voie de garage et de dégager la station de la Pardieu.

Le système de roulage sur pneu n'est certainement pas indépendant de la rapidité  avec la quelle les flammes se sont propagées à toute la rame. On suppute une défaillance dans le système de chauffage de la rame.

Heureusement la rame était vide. 

Ce type de matériel a été imposé à la RATP qui n'en voulait pas, sur le TCSP de Chatillon Viroflay. On est en droit de se poser des questions si tu tel phénomène se produisait avec une rame bondée dans le tunnel de ce futur TSCP.

Place à quelque photos

 À part bruler comme du celluloïd, le Translhor a d'autres propriétés aussi intéressantes pour l'exploitant et pour les villes qui l'ont choisi.

Le Translhor, si ce n'est pas un véhicule routier au sens de l'Administration, est toutefois un véhicule sur pneu et les pneus, il faut les changer plus fréquemment qu'un profilage de roue métal. Mais un Translhor ce n'est pas un autobus, il faut lever toute la rame. C'est une opération aussi compliquée que le levage d'un tramway, mais surtout plus souvent.

Ce point n'a pas était pris en compte dans le choix, imposé à Clermont-Ferrand par Michelin, créateur des Michelines et des rames sur pneu du Paris-Strasbourg.

L'engin étant sur pneu, le système de freinage ressemble bougrement à celui d'un camion et pour changer un patin de frein, rebelote, il faut lever toute la rame.

Le comble pour le TCSP de Chatillon Virflay, c'est que tous ces entretiens lourds ne pourront se faire au dépôt. Ils nécessiteront un transport sur remorque spéciale par la route sur un site de maintenance. Pour certains c'est le jackpot.