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Le texte est de notre ami Jean,
les commentaires de notre ami Éric.

Hier ( 29 novembre 2010 ndr ), j'étais au Comité de ligne du Pays aixois.
Discours déjà entendus sur l'état de l'ensemble des Comités de ligne des TER PACA où, même la SNCF a parlé, enfin.( voir Comité de ligne du centre var )

1. Désormais ce serait la ligne Marseille-Aix-Pertuis-Manosque qui aurait les meilleurs indices de qualité de toute la région PACA, du point de vue de la régularité des circulations et du peu de suppressions de trains .
   
   
   • C'est très facile pour la SNCF, tellement ses horaires sont détendus malgré les augmentations de vitesse limite en ligne. Voir ci-après le rapport les commentaires d'Éric, après consultation de notre Ami le Chaix, édition 1973.
     ( Voir en fin du rapport)
     
     
2. Il semble que les problèmes récurrents, voire permanents, des passerelles et ascenseurs des gares et, surtout, de celle de Gardanne risque de continuer. À la question : « Pourquoi pas des souterrains ? », réponse « Trop cher ! » , re-question : « Auriez-vous pensé à comptabiliser les coûts d'investissement, d'exploitation et d'entretien des passerelles et ascenseurs systématiquement vandalisés et à faire une comparaison comptable sur cette base ? » , réponse : « Beeuuuh ! » « Mais on pense à de la vidéo-surveillance ».
   
   
3. Insécurité et incivilités sur la ligne d'Aix et, étrangement, en gare d'Aix poseraient de gros problèmes, en particulier les mercredis et samedis après-midi et en soirée.
   
   
4. Mais le trafic de la ligne atteindrait actuellement 6 000 voyageurs/jour, en moyenne.
   
   
5. Un arrêt au droit des facultés d'Aix. Très difficile et coûteux à réaliser, paraît-il.
   Faudrait deux voies, de la signalisation et tout le bastringue, argumentèrent RFF et SNCF.
   
   
6. D'un commun accord Région, RFF, SNCF, on étudierait non plus la réouverture de quelques lignes comme Aix-Rognac ou Gardanne Carnoules, mais toute l'étoile ferroviaire d'Aix de manière globale et coordonnée .
   Faut-il le croire, à la manière dont nous croyons actuellement au Montgenèvre ?
   
   
7. On reparle d'une gare, avec évitement, à Venelles et à Mirabeau.
   
   
8. Beaucoup de discussions sur la mauvaise desserte de Pertuis et les difficiles correspondances de Pertuis vers Manosque.
   
   
9. Les discussions, menées très prudemment, tant les susceptibilités des diverses AOT (A utorités Organisatrices des Transports ndr ) sont prégnantes, sur une tarification unique et intermodale pour toutes les AOT et les bus et les trains,. Celle-ci seraient en lente mais très bonne voie. Même la pétulante Maryse Joissains ( maire d'Aix ndr ) serait prête à coopérer.
   
   
10. Enfin, un vrai satisfecit à Jean-Yves Petit ( Président de la commission transport de la région ndr ).
    Il a réussi à faire que le Comité de ligne ne se réduise plus à un discours d'apparatchiks, à la tribune du Kremlin.

• En 1973 pour relier Aix à Marseille (37 km), le meilleur temps de parcours était de 30 mn (soit à 74 km/h de moyenne avec un arrêt à Gardanne) pour une vitesse limitée à 90 km/h et des automoteurs type X2400/X2800/EAD moins performants en accélération que les récents BGC.
• En 2010 , il faut 31 mn . Entre temps, la voie a été modernisée de fond en comble de Marseille à Gardanne, avec une vitesse plafond relevée à 100 km/h sur une (grande) partie du parcours.
  Et les conducteurs s'y emmerdent à rouler si lentement (j'ai fait le parcours en cabine de BGC ; c'est le conducteur qui m'a expliqué) ! On roule très (trop) fréquemment à 60 km/h pour ne pas arriver en avance.
  J'effectue la comparaison entre les deux mêmes types de train : un Briançon - Marseille, direction Marseille, avec, normalement une marge de régularité plus importante - puisque c'est une fin de parcours - pour les deux trains.
• Suivant la marche de 2010 du Briançon - Marseille, ayant 15 arrêts intermédiaires, la durée totale des arrêts cumulés en gare est de 30 minutes. Avec les BGC (aux larges portes et accès de plein pied sur les quais) et la fréquentation de la ligne, aux antipodes d'Aubagne - Marseille, 1 mn de temps de stationnement par gare suffirait amplement ; La durée des arrêts est donc une façon élégante et déguisée d'introduire de la régularité.
• Si les marches contiennent elles aussi une détente, alors, on pourrait réduire a minima le temps de parcours de 15 mn en relation avec le nombre de voie d'évitement, que la SNCF a eu tendance à supprimer, et la lenteur d'entrée et de sortie sur voie déviée, etc
  

• COMPARAISON DES MARCHES 1973 ET 2010